Il s’est écoulé beaucoup de temps entre l’époque où je ne croyais simplement pas être capable de recevoir une main dans le cul , et encore plus de temps avant que l’envie me vienne qu’on me le fit et le moment où je me suis effectivement laissé fister.
Bien que je sois de tendance soumis, tant avec les hommes qu’avec les femmes, je n’ai jamais eu beaucoup de goût pour la sodomie que ce soit en mode passif ou actif. Peu endurant, je supportais mal de me faire enculer plus de quelques minutes. Et sodomiser mon ou ma partenaire du moment, me procurait une excitation et un plaisir assez moyen. Le rapport anal, quelque soit le coté où je me trouvais m’ennuyait vite.
Le désir de la chose m’est venu l’hiver dernier, avant de rencontrer Léa, au cours d’une soirée trio avec un couple d’amis gays. Une première et une révélation dans ma sexualité. Contre toute attente, je me suis trouvé ce soir là avec une envie furieuse de me faire baiser par mes deux amis gays. Je me revois encore cette nuit d’hiver, à quatre pattes sur le canapé, les reins cambrés, infatigable et insatiable, ouvert comme jamais, à recevoir dans le cul, tour à tour la bite dure de mes deux partenaires. Lorsque « S », le plus entreprenant des deux commença à m’enculer. Je m’attendais à être satisfait au bout de quelques coups de queue bien énergiques et à ressentir très vite cette sensation de saturation désagréable qui me fait dire : « stop, ça suffit ». Rien! Nada! Bien au contraire, pris d’une sorte de transe, je sentais mon corps repousser la limite connue. Plus la pénétration anale devenait désagréable et douloureuse, plus mon cul en redemandait…
Malgré moi et en dépit de ce que je croyais savoir sur moi-même, je me sentis franchir sans aucune difficulté le seuil où la douleur et l’inconfort se muent en une sensation de plaisir inégalé. C’est ainsi que pour la première fois de ma vie, je me laissait enculer comme une chienne, toute la nuit par deux mecs biens membrés. La conscience de m’être comporté en salope, d’avoir été juste un trou à bite durant cette longue nuit, me troublait, me faisait un peu honte et me ravissait en même temps.
Je n’avais pas envie de renouveler la partie avec mes deux camarades gays. Mais le désir d’éprouver à nouveau ce plaisir aussi intense que particulier s’était installé en moi et m’obsédait. Afin de satisfaire mon désir, je cherchais chez moi les objets de gros calibres qui pouvaient me servir de sextoys anal. Ma main se présenta naturellement…et je commençais à essayer de me fister moi-même. Inutile de préciser les multiples contorsions, les exercices de souplesse… l’épaule pas assez flexible et le bras trop court… bref, rien qui produise un résultat satisfaisant… qu’importe… j’étais sur la voie…
Quelques mois plus tard je rencontrais Léa, et c’est avec elle très vite, dès le début de nos relations sexuelles en fait, que j’expérimentais mes premières séances de fist-fucking, pour mon plus grand bonheur.
On me l’avait dit. je l’avais lu ici et là sur le net, le fist-fucking est une pratique sexuelle qui procure des sensations d’une intensité rare. La pratique du fist enrichit la relation sexuelle d’une palette d’émotions profondes, subtiles et durables( trois à quatre jours environs). Le fist instaure un climat d’intimité entre les partenaires d’une douceur, d’une force et d’une beauté insolite et bouleversante, qui vous laisse in fine le corps et l’esprit comblés, frémissants d’extase. Principalement, il est important de le souligner que: la pratique du fist nécessite une grande capacité d’attention, d’écoute et de communication dans la relation et beaucoup de confiance entre les partenaires. Les séances de fist avec Léa sont très souvent l’occasion entre nous deux de grands moments d’intimité et de communion, avec au bout du jeu une joie partagée, et de mon coté un immense sentiment de gratitude envers elle.
l'envie de se faire fister
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