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Lа dоmіnаtіоn vіrtuеllе еst unе fоrmе аssеz рорulаіrе dе rеlаtіоns BDSM. À l'èrе dеs fоrmеs соurаntеs dе соmmunісаtіоn à dіstаnсе, с'еst un ехсеllеnt mоуеn dе fаіrе соnnаіssаnсе еt еllе реut соmрlétеr оu mêmе rеmрlасеr соmрlètеmеnt lа rеnсоntrе réelle. La distance offre des balises extrêmement intéressantes pour asseoir une relation BDSM sur des bases solides. C’est-à-dire à la fois la dimension psychologique et la dimension physique.

La distance constitue une bonne mesure pour le soumis. Elle va l’aider à déterminer s’il :
• se sent dans sa soumission,
• ressent, comprend et accepte le pouvoir de la volonté de sa Maîtresse qu’il a choisi,
• est capable de sentir la domination de son Maîtresse à distance,
• est assez sérieux dans sa démarche pour ne pas mentir, et surtout, se mentir à lui-même.

Est-ce qu’une éducation et un une relation BDSM « sérieuse » à distance peut fonctionner ?
Selon mon expérience, la distance sert les quatre éléments suivants dans l’établissement de la relation d’échange de pouvoir érotique :
• la mise en place du cadre,
• l’adaptation des parties,
• le temps requis,
• le recul nécessaire.

La mise en place d’un cadre relationnel
Le cadre à instaurer va respecter le désir du soumis d’apprendre, de progresser et de s’épanouir comme soumis. Ce cadre respectera son désir d’apprendre à obéir, servir et plaire à sa Maîtresse, mais nullement les moyens que celle-ci prendra pour y parvenir. Elle sera à l’écoute pour mieux recueillir toute l’information utile sur son soumis afin qu’il se retrouve à sa merci la plus complète.

L’adaptation des parties
Avec les outils internet, tant la parole écrite que les photos, les vidéos et la visio sont à notre portée. Tous les moyens cités offrent une profondeur que le face-à-face ne donne pas à prime abord. Ils permettent d’aller très loin en peu de temps dans notre connaissance intime de l’autre. C’est inestimable.
À partir du moment où la Maîtresse habite l’esprit de son soumis et ses pensées, le physique coule de lui-même. Dominer l’esprit de son soumis, c’est enchaîner son corps par la volonté, les pensées et les mots. Entre vous et moi, si la personne soumise n’est pas en mesure de sentir le pouvoir du maître à distance, croit-elle vraiment qu’elle pourra le sentir en étant plus près ?

Le temps requis
Il est l’une des dimensions les plus importantes de la relation entre le soumis et sa Maîtresse. Les gens ayant peu de disponibilité horaire de s’adonner à des activités spécifiques, ont alors accès à une alternative puissante.
Du temps de préparation de scénarios, du temps de leur réalisation et du temps d’actualisation des apprentissages. C’est d’autant plus vrai quand les dimensions psychologiques sont plus présentes. Ça requiert beaucoup d’énergies de part et d’autre, il va sans dire. La distance nous offre ce luxe.

Le recul nécessaire
Je crois sincèrement à une domination qui va au-delà des clichés et des modes observables ici et là. Je crois en son efficacité et dans les moyens de la mettre en place. Ceux qui choisissent de suivre l’enseignement à distance du BDSM le font par exigence personnelle et par désir de pousser au plus loin ce que sont leurs possibilités.

Par expérience, le dressage à distance fait progresser plus vite parce qu’il est le plus complet et la plus épuisant aussi. Aucun des actes du soumis n’est gratuit, tout est raisonné.

C’est aussi la plus rapide et la plus efficace mais aussi la plus difficile car moins théâtrale quoique et la surtout la plus cérébrale. Les actions qui y sont menées sont mûrement réfléchies, pesées et mesurées. Les manifestations ne sont pas toujours très spectaculaires mais toujours d’une redoutable efficacité.

Bien à vous.

Maîtresse Nina69.