A plus de quarante ans, j'ai un parcours de travestie occasionnelle "honorable". J'ai passé , après de nombreuses soirées à me faire belle devant la glace, le cap de la sortie, seule d'abord, puis dans des situations excitantes mais aussi quelque peu dangereuses ! Et ce qui devait arriver soir, arriva !
A force de me balader le soir sur les quais, il fallait bien que quelqu'un s'arrêtât un jour ! Au moment de rentrer chez moi, un homme , stationnait à côté de ma voiture, de sorte qu'il fallait que je lui damande de s'avancer. Il ne m'en a pas laissé le temps !! baissant....sa vitre , il me demanda, comme si j'étais une prostituée ce que je faisais ! Je devais m'y attendre ! Il était mignon et pas craignos et j'en avait marre de me dérober aux coups de klaxon, aux sifflets ou aux demandes de tarif ! je ne me démontai pas et lui demandai ce qu'il proposait.
Et nous voilà partis dans sa petite fourgonnette. A peine assise, il remonta sans mon autorisation ma jupe et tira sur ma culotte, je n'en croyais pas mes yeux mais l'idée d'être un objet sexuel m'excitait tellement que j'en avais l'impression de rêver ! Quelques dizaines de mètres plus loin, je le fis se garer sur le bas port (avant que ce soit les Berges du Rhône !). Ni une, ni deux il plongea son visage entier entre mes cuisses en les écartant. Oh, cette impression était incroyable ! Je sentais cette langue se balader dans tous les replis de mon entrejambe.
Il proposa de passer derrière. Malgré l'inconfort de l'utilitaire, je m'éxécutai. On s'embrassa, on se caressa et il entrepit de sortir sa verge, gonflée. Pour la première fois, je touchai un penis autre que le mien. Contrairement au sexe d'une femme, et c'est l'avantage des travestis (disent ces messieurs !), je connais bien les petits secrets masculins. En le masturbant, je sentais ses doigts commencer à se glisser dans mon intimité. J'étais débordée. C'est alors que je me penchai en avant, lui mis un préservatif (eh oui, j'avais très peur) et engoufrai dans ma bouche cette queue qui ne demandait que ça.
Enfin ! J'étais à ma place, celle d'une pute suçant un client dans une voiture !!! En tout cas, c'est le délire que je me suis raconté !!! Car, il n'y eût aucune rémunération !! Pire, j'en oubliai mon petit sac avec mon nécessaire de beauté en sortant de l'auto ! lol ! Titubant sur mes talons hauts, évitant les regards des gens, je regagnai ma voiture, envahi par un flot indicible d'émotions diverses et contradictoires. En marchant ces quelques mêtres, je savais que je marchais comme une femme, tortillant mes fesses qui ce soir-là étaient restées vierges,......ça n'allait pas durer !!
UN SOIR
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